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Pour les adolescents, avoir de faibles attentes en ce qui concerne une vie longue et en bonne santé s'avère être une prophétie auto-réalisatrice. Une nouvelle étude publiée dans la revue PLoS One a révélé que les adolescents américains qui s'attendent à mourir avant l'âge de 35 ans finissent généralement par le faire. S'ils survivent, ils ont tendance à adopter des comportements plus risqués que leurs pairs plus optimistes. Les adolescents cyniques participent beaucoup plus souvent à la toxicomanie et aux tentatives de suicide que leurs pairs plus sobres, ce qui se traduit par un doublement ou un triplement du taux de mortalité chez les jeunes adultes.
Les chercheurs ont analysé des enquêtes recueillies auprès de 19 000 adolescents. Ils ont découvert qu'un participant sur sept, de la 7 e à la 12 e année, s'autorisait une chance de survivre jusqu'à l'âge de 35 ans. Plus d'une décennie plus tard, les chercheurs ont recherché ces mêmes enfants - âgés de 20 à 30 ans maintenant - et ont constaté que faibles attentes de longévité traduites en pensées ou tentatives suicidaires, forte consommation d'alcool, tabagisme, consommation de drogue ou la mort.
"Le lien entre les attentes de survie précoces et les résultats préjudiciables suggère que la surveillance des attentes de survie pourrait être utile pour identifier les jeunes à risque", ont déclaré les auteurs dans un communiqué de presse.
Les auteurs espèrent que l'identification de ces jeunes à risque se traduira par de meilleurs efforts d'intervention.
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