Puceron du pois Photo: Shipher Wu
Le puceron minuscule de l'adolescent fait une assez bonne imitation de la plante. Dans une nouvelle étude dirigée par Jean-Christophe Valmalette, des chercheurs ont découvert que les pucerons du pois, un sous-ensemble de minuscules insectes connus pour grignoter les cultures des agriculteurs, sont en mesure d'exploiter la lumière du soleil pour produire de l'adénosine triphosphate (ATP), la monnaie de l'énergie cellulaire qui vous hantait biologie du lycée.
Comme indiqué par la nature, les pucerons ne procèdent pas à la photosynthèse en tant que telle, car cela obligerait les petits insectes à extraire le dioxyde de carbone de l'air et à le convertir en un matériau de carbone organique. Selon Valmalette, dans la nouvelle étude, les substances chimiques appelées caroténoïdes contenues dans les pucerons capturent la lumière du soleil et produisent des électrons qui se déplacent ensuite dans les cellules de l'insecte et contribuent à la production d'énergie utilisable. Selon Nature, la production de caroténoïdes est fréquente chez les algues photosynthétiques, les bactéries et les champignons.
La capacité des pucerons du pois se démarque des autres «animaux photosynthétiques», comme la limace de mer Elysia chlorotica, qui mange des algues et acquiert une capacité photosynthétique rudimentaire. Les pucerons sont, selon la nature, le seul animal capable de produire ses propres caroténoïdes.
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