https://frosthead.com

Même Darwin pourrait être une Debbie Downer

Même les génies ont de mauvais jours. Découvrez donc quelques joyaux écrits par Darwin et mis au jour par Robert Krulwich de NPR. Rédigés le 1er octobre 1861, au plus fort du succès et de la renommée de Darwin après l’origine des succès des espèces, ces extraits montrent que personne n’est à l’abri du blues.

Contenu connexe

  • La maison où Darwin a vécu

Darwin se plaint à son ami Charles Lyell: «Je suis très pauvre aujourd'hui et très stupide, je hais tout le monde et tout le reste.» Aïe.

Il continue: «Je vais écrire un petit livre pour Murray sur les orchidées et aujourd'hui je les déteste plus que tout.

Krulwich est impressionné:

Qui savait que les esprits de premier rang se réveillent certains jours comme s'ils appartenaient à un égout? Dans sa courte biographie de Darwin, David Quammen écrit qu'il était «ringard, systématique, sujet à l'anxiété». Il n'était pas rapide, spirituel ou social. Il a passé des décennies à élaborer ses idées, lentement, principalement par lui-même, à écrire des lettres et à soigner un cœur affaibli et des maux de ventre constants. Il était un processeur lent, qui absorbait les données, pensait, regardait, essayait de comprendre ce qu'il voyait, dans l'espoir d'une percée. Tout autour se trouvaient des cerveaux plus vifs, occupés à être éblouissants, mais pas ceux de Darwin, qui marchaient jusqu'à ce qu'il découvre enfin quelque chose de spécial, se cachant à la vue.

Mais la plupart des jours, je suppose, ont été difficiles. «On ne vit que pour faire des gaffes», écrit-il ici à Lyell.

Comme le fait remarquer Krulwich, nous pouvons tous comprendre l'empathie de Darwin et nous réconforter en sachant qu'aucune personne n'est à l'abri de telles secousses de doute et d'angoisse, même des génies.

Plus de Smithsonian.com:

La vie de Charles Darwin
Hors de l'ombre de Darwin

Même Darwin pourrait être une Debbie Downer