https://frosthead.com

Ce faux documentaire explique l'appel du skateboard aux parents effrayés

Les rues de la ville sans planches à roulettes semblent presque incompréhensibles au 21e siècle, mais dans les années 1960, elles constituaient un phénomène relativement nouveau qui a fait sourciller certains parents qui les considéraient comme les outils dangereux d’une génération imprudente. Bien que Mark Byrnes de CityLab ait écrit que les skateboarders de Montréal se soient améliorés, ce sport n’était pas toujours familier des adultes soucieux de leur sécurité, de leur son et de leur impact sur les espaces urbains. Ainsi, en 1966, un cinéaste canadien a rédigé un faux documentaire sur ce qu'il a appelé Le jouet du diable, un aperçu de l'arme ultime dans la bataille entre enfants et adultes.

Le film a été réalisé par Claude Jutra, un réalisateur connu pour ses films primés à l'Office national du film du Canada. Nationaliste québécois, il a été l'un des pionniers de ce que l'on appelle désormais le «cinéma direct», des films documentaires qui captaient des événements en temps réel sans voix off, ni mise en scène ni ingérence de la part du réalisateur.

Le jouet du diable est une exception notable à son style documentaire discret. Au lieu de simplement capter la vie de skateboard parmi les enfants des années 1960 à Montréal, il adopte le ton alarmiste des parents et des autorités préoccupées par la popularité grandissante du skateboard. "C'était comme une peste", dit le narrateur sombre et sombre du documentaire, qui suit la propagation de "l'épidémie dont personne n'était à l'abri".

Les interdictions de patinage ont été la véritable épidémie de la fin des années 1960: Iain Borden du Guardian écrit qu’en 1965, de nombreuses villes américaines avaient mis en place des interdictions de patinage. Un article de 1965 diffusé dans la revue " Across Canada " de la CBC indique que "la police organise une campagne organisée pour éliminer ces menaces." joue aussi. Tous les adultes ne semblaient pas convaincus que les planches à roulettes étaient «le jouet du diable».

Ce faux documentaire explique l'appel du skateboard aux parents effrayés