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Voir les sculptures classiques réinventées avec les membres prothétiques

Que les bras de la Vénus de Milo aient été perdus lors de la bataille de la découverte de la sculpture hellénistique lors de la découverte de la sculpture hellénistique en 1820 ou lorsqu’ils avaient été brisés, reste une question pour les livres d’histoire. Récemment, cependant, les habitants de Paris ont pu comprendre comment la célèbre sculpture aurait pu apparaître aux spectateurs anciens. Comme le rapporte Claire Voon de Hyperallergic, la section française de l’organisation d’aide Handicap International a équipé des sculptures classiques originales et de répliques avec des membres artificiels imprimés en 3D.

Dans le cadre d'une campagne visant à attirer l'attention sur le besoin mondial de prothèses, une réplique détaillée de la Vénus de Milo a été temporairement installée à la station de métro Louvre-Rivoli, située juste à l'extérieur du musée du Louvre, où la statue réside actuellement. Deux membres prosthétiques étaient attachés aux épaules de la réplique: l'un reposait sur la cuisse de la statue, l'autre tendu vers l'extérieur, tenant une pomme dans la paume de sa main. (Le détail est basé sur l'affirmation selon laquelle une des mains de la statue tenait autrefois une pomme.)

Handicap International a également offert des prothèses temporaires à des statues originales installées ailleurs à Paris, notamment au Jardin des Tuileries. La sculpture du XVIIIe siècle «Alexandre Combattant» de Charles-François Leboeuf était munie d'un avant-bras droit et d'une épée. Les avocats ont placé un autre bras prothétique sur une statue représentant l'enlèvement de Deianira, la femme d'Hercule, par le centaure Nessus; On pouvait voir Deianira jeter son nouveau membre dans le désespoir.

Cette initiative fait partie de la campagne #BodyCantWait de Handicap International, qui vise à sensibiliser le public aux 100 millions de personnes dans le monde qui ont besoin de prothèses. L’organisation espérait également mettre en évidence l’efficacité des prothèses 3D, relativement faciles à fabriquer.

«Avant l'impression 3D, vous deviez réaliser un moulage en plâtre de la souche, la modifier quatre ou cinq fois, l'enfermer dans de la résine, ce qui nécessitait des professionnels qualifiés et de nombreux équipements», déclare Xavier de Crest, directeur de Handicap International France l'AFP, selon RFI. Désormais, un petit scanner peut prendre des mesures et les envoyer à un logiciel de modélisation et, finalement, à une imprimante 3D pour la production.

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