Nos peurs spécifiques, qu'il s'agisse de clowns, d'araignées ou de hauteurs, peuvent sembler être des cauchemars, mais le sommeil est en fait un moyen prometteur de purger notre esprit de ces phobies, selon de nouvelles recherches. Pendant le sommeil, des chercheurs ont déclaré au Washington Post que les souvenirs s'enracinaient dans nos pensées. Mais pendant cette période vulnérable, ils peuvent également être manipulés et annulés.
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Dans la nouvelle étude, les neuroscientifiques ont expérimenté sur un petit groupe de 15 participants. Ils ont conditionné leurs sujets à craindre deux visages dans une rangée de plusieurs photos en leur donnant un léger choc électrique chaque fois que ces visages passaient. Ils ont également créé une association d'odeurs avec chacun de ces visages, tels que le citron, la rose, la menthe ou le bois. Pendant tout ce temps, ils ont surveillé les réactions de peur de leurs sujets en mesurant la sueur et la conductance électrique de la peau des participants, confirmant que leurs participants avaient effectivement développé une réaction de peur face à ces visages chargés électriquement.
Les chercheurs ont spécifiquement recherché des personnes qui excellaient dans l'art de la sieste, d'après The Scientist, et après avoir reçu leur conditionnement sous le choc, les sujets ont chacun fait une sieste de deux heures sans rien dire de ce qui leur arriverait pendant leur sommeil. Les chercheurs ont exposé les participants endormis aux mêmes odeurs de la précédente étude et ont mesuré leurs réactions de peur. Au début, les odeurs associées aux visages douloureux suscitaient un regain de peur, mais au fur et à mesure que la sieste se poursuivait, la réponse à la peur induite par ces odeurs s’affaiblissait.
Une fois réveillés, les participants avaient moins peur des visages qu’ils avaient été conditionnés à craindre leurs odeurs correspondantes pendant qu’ils étaient endormis que ceux dont ils n’avaient pas senti les odeurs correspondantes pendant leur sieste.
Les images IRMf de l'activité cérébrale des participants avant et après la sieste ont également confirmé que la façon dont ils traitaient ces visages effrayés avait fondamentalement changé, ajoute The Scientist. Pour être certains que la sieste était le facteur clé pour éteindre la peur des sujets, les chercheurs ont répété l'expérience dans un autre groupe, en demandant cette fois aux participants de regarder un documentaire sur la nature plutôt que de faire une sieste. Les craintes de ces personnes ne se sont pas apaisées, ce qui indique que quelque chose à propos de dormir permet à notre esprit d'être plus malléable lorsqu'il s'agit d'imprimer et d'éliminer la peur.
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