En Afrique de l’Ouest frappée par le virus Ebola, le manque d’hôpitaux est l’un des principaux obstacles à la lutte contre l’épidémie virale. Un nouveau test de diagnostic expérimental pouvant donner une réponse «infectée» ou «non» six fois plus rapidement que les méthodes existantes pourrait réduire le temps de triage et aider les hôpitaux à faire face.
À l’heure actuelle, diagnostiquer un patient atteint du virus Ebola prend au moins quelques heures et nécessite un équipement spécialisé, tels que des «laboratoires dédiés capables de maintenir les composants du test à très basse température». Mais un nouveau test de diagnostic expérimental nécessitant un peu plus qu'une valise et un ordinateur portable peuvent donner un résultat en seulement 15 minutes et peuvent même être utilisés sur le terrain où l'électricité, sans parler des équipements de laboratoire sophistiqués, peut être rare.
Conçu par des chercheurs de l'Institut Pasteur au Sénégal, déclare Reuters, le test devrait être utilisé sur des bases d'essais dans un centre de traitement Ebola à Conakry, en Guinée. Le nouveau test sera exécuté parallèlement aux méthodes existantes afin d'évaluer la capacité du nouveau test à détecter le virus.
Avoir une réponse plus rapide à la question de savoir si un patient est infecté par le virus Ebola ou non pourrait aider les employés de l'hôpital à l'isoler ou à le faire sortir beaucoup plus rapidement. Après tout, comme Smart News l’a déjà noté, ce ne sont pas seulement les victimes d’Ebola qui souffrent d’hôpitaux surpeuplés: le fardeau sur le système empêche les enfants de se faire vacciner ou les femmes d’accoucher dans un établissement de soins de santé.